Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






mardi 27 mai 2014

Boulot Mortel

Funèbres,
Tome 1 : Boulot mortel
de Rachel Caine

Éditions J'ai Lu
Collection Darklight
Sortie le 9 avril 2014



Présentation de l'éditeur :

Bryn Davis, ancienne militaire, décide de changer de vie en travaillant pour une entreprise de pompes funèbres.

Mon avis :

Une nouvelle série d'urban fantasy par l'auteur des Gardiens des éléments et de Vampire City, autant vous dire que ce premier tome était attendu comme le messie. Au final, beaucoup de bonnes idées pour ce premier opus, même si quelques éléments viennent un brin perturber cet avis et et sont sources de petites insatisfactions.

En effet, Boulot mortel a le rôle souvent cruel des premiers tomes, soit poser les jalons d'un nouvel univers et il en paie le prix : quelques incohérences et longueurs gênent un peu la lecture. Notre héroïne, certes extrêmement sympathique et attachante, nous apparaît souvent gauche dans des situations difficiles. En temps normal, on pourrait se dire : « Elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a », sauf que dans le cas présent, Bryn Davis est un ancien soldat ayant fait l'Irak, on peut donc aisément penser qu'elle sait utiliser les techniques de combat, se servir efficacement d'un flingue et gérer des situations d'urgence. Ce qui n'est pas toujours le cas. Heureusement, la fin très dynamique nous permet de redécouvrir le personnage et de le rendre plus crédible, ce qui laisse présager une suite peut-être plus à la hauteur de nos attentes. 

Malgré ces quelques broutilles, l'ensemble fourmille de bonnes idées, de l'utilisation du milieu funéraire aux éléments clés de l'intrigue (que nous ne dévoilerons pas, ne transpirez pas !), tout suscite un réel intérêt et nous donne sincèrement envie de lire la suite. Beaucoup d'action, des personnages sympas, de l'émotion et un background captivant, voilà les ingrédients de cette nouvelle saga qui démarre certes doucement, mais qui promet beaucoup.

mardi 13 mai 2014

À chaque film il y a un comic # 6 : Les X-Men !




« Cyclope, Tornade, Le hurleur, Diablo, Wolverine, Colossus, enfants de l'atome, élèves de Charles Xavier, mutants... craints et haïs par le monde qu'ils ont juré de protéger. Ce sont les plus étranges de tous les héros... Ce sont les X-Men ! »




Bonjour lecteur,

Oui, je l'avoue, j'ai fait une longue pause blogesque, mais me voilà de retour avec un nouvel épisode « d’À chaque film il y a un comic... ou un truc du genre », car l'actualité cinématographique me rappelle qu'il est temps que je me bouge les fesses. À l'aube de la sortie du dernier X-Men (le 21 mai pour rappel), il est bon de revenir sur les films précédents et surtout, sur les comics qui les ont inspiré.

Je précise que je ne vais parler ici que des films X-Men, les deux films spin-off sur Wolverine feront l'objet d'un autre billet, où tu pourras baver sur un milliard de photo, ça je peux te l'assurer. 


Les X-Men ont une place à part dans l'univers Marvel. Alors que les autres super-héros ont un côté parfois très fun et trouvent toujours le respect des citoyens qu'ils défendent, nous voici face à un groupe d'individus dotés de pouvoirs qui dépassent l'entendement, souvent effrayants et qui ne viennent pas d'une piqûre d'araignée ou d'une autre planète. Ce sont des êtres humains, précurseurs de notre évolution. Des êtres supérieurs qui nous montrent tout droit le chemin de l'Homo Sapiens, celui de son extinction. 

Bien évidement, face à la menace, l'élément inquiété réagit comme il est habitué à réagir face à ce qu'il ne connaît pas : bêtement. Peur, violence, discrimination, poussent nos héros à vivre cachés depuis leur enfance, n'intervenant que pour sauver nos fesses pour mieux retourner dans l'ombre une fois la tâche achevée. Les mutants sont craints et détestés, et pourtant, beaucoup d'entre eux ont toujours foi en l'humanité. Le message est clair. Ici, les créateurs s'adressent directement à un public plus âgé pour nous parler de différence, de souffrance, de génocide et de ce putain de manque de tolérance qui nous gouverne tous. Des sujets graves donc, et qui donnent forcément naissance à des films bien plus sombres que les adaptations de super-héros classiques.


C'est à Brian Singer (Brian je t'aime) que nous devons les deux premiers films de la trilogie X-Men. Deux films qui ont relancé Marvel (je dirais même sauvé pour le premier) et l'intérêt du public pour les aventures des X-Men. 

X-Men de Brian Singer (2000)


Synopsis : De nos jours, les mutants coexistent avec les humains mais provoquent toujours un vif émoi au sein de la population qui les rejette. Une guerre éclate alors entre les X-Men, les mutants du Professeur X, et ceux de Magnéto, en guerre contre l'humanité...

X-Men 2 de Brian Singer (2003)


Synopsis : Les mutants font face à une nouvelle menace : alors que la polémique fait rage autour d'un meurtre commis par l'un d'eux, le mouvement anti-mutants lance une attaque contre leur école. Magnéto se joint aux X-Men dans ce combat pour leur survie...

X-Men : L'Affrontement final de Brett Ratner (2006)


Synopsis : Un traitement permet aux mutants d'échapper à ce qu'ils sont. Ils ont le choix : conserver ce qui fait leur caractère unique mais leur vaut la méfiance de l'humanité, ou bien abandonner leurs pouvoirs et devenir des humains à part entière.

Deux grands films de super-héros comme nous les aimons, Singer réussissant le tour de force de faire cohabiter plus d'une douzaine de protagonistes sans que l'on se perde en cours de route et ne laissant pas les néophytes sur le bas-côté. Un casting surprenant, des fans ravis et des tonnes de nouveaux lecteurs... Malheureusement, Brian Singer passe la main à Brett Ratner pour le troisième volet et L’Affrontement final sera bien décevant, loin d'être à la hauteur de ce qu'aurait pu être cet épilogue, surtout quand on sait que cette trilogie est une libre adaptation d'un chef d’œuvre du comics : The Dark Phoenix Saga.


Le Phénix Noir est certainement la saga la plus emblématique de l'univers X-Men, celle qui va bouleverser durablement le monde des mutants. Jean Grey a un pouvoir colossal et peut détruire l'univers entier, elle est le mal caché au sein de ceux à qui elle a juré fidélité : sa famille, son école, son amour, les X-Men.

Les plus férus d'entre nous te dirons, lecteur, qu'il y clairement un avant et un après la saga du Phénix Noir, car l'histoire de Jean Grey aura des conséquences durables sur toutes les publications consécutives. Rarement un run aura autant mis en avant les forces et faiblesses de nos héros mutants, rarement une héroïne aura payé aussi cher sa rédemption.



La trilogie ciné s'inspire donc de cette histoire, bien que très très librement, je te l'accorde. Cependant, si tu veux connaître l’œuvre princeps je te conseille vivement de la lire, note tout de même que le comic date des années 80, elle te paraîtra donc un brin vintage, mais elle est indispensable. By the way, La saga du Phénix Noir vient d'être rééditée dans la nouvelle collection Hachette Marvel, c'est le numéro 3.


En 2011, un petit miracle se produit. Après la grosse déception du troisième volet des X-Men, beaucoup d'entre nous se demandait si le messie allait enfin pointer le bout de son nez et c'est alors que Matthew Vaughn est arrivé. Son X-Men : first class met tout le monde d'accord, revenir sur les origines des mutants fut une brillante idée et la réalisation, ainsi que le casting, est largement à la hauteur. On ne s'y attendait pas, mais ce fut une très grande réussite. Le public ne s'y trompe pas et le succès est immédiat. Comme quoi, quand on fait du bon cinéma, nous sommes au rendez-vous.

X-Men First Class de Matthew Vaughn (2011)


Synopsis : "X-Men : Le Commencement" nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.

Et rien que pour pour le couple Fassy / McAvoy, tu es sommé de le voir, Picétout. (Sans parler du plus grand caméo de l'histoire du cinéma)


Revenir aux origines des mutants n'était pas une mince affaire et de grandes libertés ont été prises, cependant lecteur, si tu souhaites en faire autant, je te conseille directement de lire quelques Intégral déjà édité par Panini ou alors te tourner vers certains relauch pas inintéressants comme les X-men les origines par exemple.



Et le prochain X-Men alors ?

X-Men days of future past est également une adaptation d'une histoire de Chris Claremont et John Byrne publiée dans les années 80 et éditée en France sous le titre : Uncanny X-Men : Futur antérieur


Après la traumatisante saga du Phénix Noir, les auteurs enfoncent le clou avec cette sombre série qui nous montre un futur dystopique à coup d'immeubles délabrés et de chasse aux mutants. Les Sentinelles sont effrayantes et même le meilleur des X-Men sombre dans le désespoir. 
C'est alors que la jeune Kitty Pride devient l'étincelle, celle par qui ce futur pourrait être sauvé. Le plan est simple : projeter sa psyché dans le corps de celle qu'elle était 30 ans plus tôt afin d'éviter un événement qui déclenchera la paranoïa envers les mutants. L'histoire se divise donc en deux : l'équipe de 1981 qui tentera de stopper ce fameux assassinat et celle du futur qui souhaite s'en prendre directement au QG des robots tueurs de mutants. 

Encore une saga phare et aussi importante que celle du Phénix. Tu noteras que le film prendra certainement beaucoup de libertés, cependant, ne boudons pas notre plaisir, les premiers avis sont plus que positifs et je suis certaine que Singer nous a livré son meilleur cru.

X-Men : Days of Future Past de Brian Singer (2014)


Synopsis : Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants



Avec la sortie prochaine du film, Panini Comics profite de ressortir quelques histoires phares dont celles citées plus haut, l'album Nous sommes les X-Men sera disponible dès le 21 mai !



Pour résumé, la saga ciné des X-Men est certes inégale, mais passionnante. Il serait peu judicieux de faire un parallèle systématique avec les comics puisqu'elle n'est au final qu'une interprétation à part de cet univers particulier, tant par ses choix scénaristiques que par son manque de continuité.

Mais si tu demandes une continuité dans les films lecteur, la voici :

Chronologie :

1 - "X-Men : le commencement".
Parenthèse "X-Men : days of future past".
2 - "X-Men : Apocalypse" (pas encore réalisé)
3 - "X-Men Origins : Wolverine".
4 - "X-Men".
5 - "X-Men 2".
6 - "X-Men III : l'affrontement final".
7 - "Wolverine : le combat de l'immortel".
8 - "X-Men : days of future past". 

Allez, je m'arrête là sinon je risque de te saouler encore longtemps. À très bientôt pour mon avis sur le film et pour un prochain épisode sur l'histoire d'un train qui tourne en rond, avec des gens dedans et de la neige dehors. (Non, non, je vais très bien je t'assure). 


Le roman de Louis XIV

Le roman de Louis XIV
Un roi, trois femmes
d'Ivan Gobry

Editions : Le Rocher Editions
Collection : Le roman des lieux et destins magiques
Sortie le 6 mars 2014



Présentation de l'éditeur :

Le règne de Louis XIV se divise en trois périodes dominées par trois influences : trois étoiles, trois femmes. 
La première époque est celle de la galanterie semi-espagnole, semi-française. Elle se personnifie dans mademoiselle de La Vallière. Cette royale passion est un roman de c ur, avec le cloître pour dénouement. 
La seconde période se représente par madame de Montespan, une folle et vaillante femme, qui monte hardiment à cheval. Avec elle s'ouvre l'épopée militaire, l'ère de la conquête. 
La troisième et dernière partie du règne se résume dans madame de Maintenon. Le mysticisme sensuel remplace les pompes et les œuvres de l'ancienne cour. Le siècle vieux se faire ermite, la gloire prend le voile.

Mon avis :

Louis XIV est certainement le monarque qui fascine le plus les Français et les Européens en général. 54 ans de pouvoir marqués par son amour inconditionnel pour la gent féminine le présentant volontiers comme un amant obsessionnel, voilà qui a de quoi faire parler un grand nombre d'historiens. Ainsi, Ivan Gobry décide de nous narrer ces nombreuses années de règne à travers trois grandes périodes inhérentes à la personnalité des trois femmes qui ont partagé la vie du roi (du moins, les plus marquantes). 

La duchesse de La Vallière marque la première époque, celle de la légèreté et de la galanterie et des savoirs. Sept ans plus tard, la marquise de Montespan fait son entrée et incarne la période militaire et la volonté de conquêtes. Enfin, l'apaisement vient avec la très douce Madame de Maintenon qui incite le roi à la dévotion et à l'austérité, même si les expéditions militaires seront maintenues. Le roi épousera celle-ci en secret en 1683 après la mort de la reine. 
Cependant, malgré ce palmarès qui aurait de quoi faire rougir les plus grands libertins, le roi n'en fut pas moins tourmenté par la disparition de sa nombreuse descendance. 

Un livre d'histoire riche en anecdotes et informations, qui se lit comme un roman, sans ennui aucun et qui devrait ravir les passionnés comme les néophytes.

lundi 12 mai 2014

L'idylle interdite

L'idylle interdite
de Teresa Medeiros

Éditions J'ai lu
Collection Aventures et passions

Sortie le 8 mars 2000 / 21 juin 2004
Réédition le 19 mars 2014



Présentation de l'éditeur :

Être enlevée par un pirate aussi redoutable que le Capitaine Doom est une expérience abominable ! Même si le pirate en question n'est pas dépourvu de séduction et qu'on réussit à le poignarder avec un coupe-papier. Avant d'être jetée à la mer et finalement sauvée par un navire anglais… Mais depuis qu'elle est rentrée à Londres, Lucy ressasse ce souvenir avec une certaine nostalgie. En revanche, l'amiral Snow, son père, ne décolère pas. Quel Camouflet ! Doom le lui paiera. En attendant, il faut veiller sur Lucy nuit et jour. C'est ainsi qu'il engage un garde du corps, Gérald Claremont, qui a pour ordre de ne pas quitter la jeune fille d'une semelle. Bien que ses amies lui fassent remarquer que son cerbère est plutôt bel homme, avec sa haute stature et sa carrure impressionnante, Lucy le déteste instantanément. D'autant plus que, s'il ne portait pas de lunettes, Gérald présenterait une vague ressemblance avec le Capitaine Doom !

Mon avis :

Une jolie romance un brin vintage (tout juste 20 ans et toutes ses dents) qui offre son lot d'aventures à coup de pirateries et de love story impossible, de quoi nous faire passer un bon moment de lecture en somme. 
Le capitaine Doom et la charmante Lucy sont des personnages hauts en couleur, très attachants et tout à fait crédibles dans leur rôle respectif. Bien que l'intrigue soit un peu convenue et que les éléments de surprise n'en soient pas vraiment, l'ensemble se lit facilement avec le sourire. 
Certes, cette romance souffre un peu de son âge et de son classicisme, mais que diable, soyons folles et laissons-nous embarquer par nos élans romanesques, se faire enlever par un beau et ténébreux pirate devrait ravir les plus réticentes d'entre nous.